La menace d’une exclusion de la Coupe du monde 2022 planait sérieusement sur l’Equateur, accusé par le Chili d’avoir aligné un joueur colombien dans les rangs de son équipe. Mais la Fifa a rejeté cette plainte et l’Equateur pourra donc disputer le Mondial.
Soulagement pour l’Equateur. Sauf gros retournement de situation, le pays d’Amérique du Sud disputera bien la Coupe du monde 2022 au Qatar malgré la plainte formulée par le Chili. Cette plainte a été rejetée par la Fifa.
« La Commission de Discipline de la Fifa s’est prononcée au sujet de la potentielle inéligibilité du joueur Byron David Castillo Segura, qui a participé à huit matchs avec la sélection de la Fédération équatorienne de football (FEF) dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2022. Après avoir analysé les dossiers soumis par toutes les parties et pris en considération l’ensemble des éléments présenté, la commission de discipline a décidé de clore la procédure initiée contre la FEF », a expliqué la Fédération international dans un communiqué.
Un échec pour le Chili
Elle avait ouvert en mai une « procédure disciplinaire » pour examiner le cas de Byron Castillo, dont la nationalité est contestée par la Fédération de football du Chili (ANFP), adversaire des Equatoriens lors des qualifications pour le Mondial. La commission de discipline de la Fifa avait été saisie après une plainte déposée par le Chili concernant « la possible falsification des documents accordant la nationalité équatorienne » au joueur.
Le Chili a terminé septième de la zone « Amsud » alors que l’Equateur, quatrième, est qualifié pour le Qatar. Avec ce recours, le Chili espérait que l’Equateur soit sanctionné afin de disputer le Mondial à sa place. Selon la Fédération chilienne, il existe « d’innombrables preuves » que le joueur est né en Colombie, dans la ville de Tumaco le 25 juillet 1995 et non le 10 novembre 1998 dans la ville équatorienne de Playas. La Fédération équatorienne a rejeté ces accusations, assurant que Byron Castillo est « dûment enregistré auprès de l’autorité légale compétente » et possède « tous les documents nationaux en règle ». Une position partagée par la Fifa.
« Les conclusions de la décision ont été notifiées aujourd’hui aux parties concernées, indique la Fifa dans son communiqué. Conformément aux dispositions pertinentes du Code disciplinaire de la Fifa, les parties disposent de 10 jours pour demander les motifs de la décision, qui, le cas échéant, seraient ensuite publiés. Cette décision peut faire l’objet d’un appel auprès de la Commission de Recours de la Fifa. »
Avec RMC