fait la une des quotidiens de ce mercredi 19 février 2025 dont certains
reviennent dans le même temps sur la décision du ministre de l’Intérieur
d’arrêter, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats de
lutte.
M. Sonko, présidant mardi l’ouverture de la 4e édition du Forum de la
PME-MPI, a assuré de son gouvernement est déterminé à mettre fin à
certaines pratiques comme celle permettant à une partie du secteur privé de
« s’enrichir grâce à des surfacturations sur des marchés attribués sans
transparence, en entretenant des relations privilégiées avec les pouvoirs
publics », rapporte Le Soleil.
« Cette époque est révolue », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par
le même journal. « L’affairisme d’Etat, c’est terminé dans ce pays », a
insisté Ousmane Sonko, tout en dévoilant l’agenda du gouvernement « visant
à faire des PME-PMI un moteur du développement ».
Comme Le Soleil, la plupart des quotidiens sont revenus sur cette sortie et
ont mis en exergue cette phrase-choc du Premier ministre. L’As par exemple
note que le chef du gouvernement « a profité du forum des PME-PMI pour
siffler la fin de la récréation », concernant « le clientélisme et le
népotisme sur les marchés publics ».
« Ousmane Sonko a annoncé dans la même veine un nouveau paradigme
économique. Pour y parvenir, le chef du gouvernement mise sur le secteur
privé », écrit L’As. « Sonko sonne la fin de ‘l’affairisme d’Etat’ »,
affiche le quotidien Libération.
Le privé local veut un changement dans ses rapports avec le pouvoir
Le quotidien Les Echos assimile la sortie du Premier ministre à une mise en
garde au secteur privé, avant de reproduire les propos suivants du Premier
ministre : « Nous combattrons ceux qui s’enrichissaient à coups de
surfacturations et de marchés grassement accordés ».
Il n’y a cependant pas que des mises en garde dans les déclarations du chef
du gouvernement. Ousmane Sonko a également promis soutien à « tous les
acteurs privés qui veulent travailler sérieusement et honnêtement », selon
le quotidien L’info.
« Le vrai secteur privé, celui qui veut et sait entreprendre, aura tout le
soutien, l’encadrement et la protection de l’Etat », a-t-il insisté dans
d’autres déclarations relayées par la même publication. Un message qui
semble avoir été bien entendu, si l’on en croit la réaction, en quelque
sorte, du président de la Confédérations nationale des employeurs du
Sénégal (CNES), Adama Lam, lors du même forum.
« Nous ne sommes pas de petits bras », a soutenu ce dernier, cité par
Walfquotidien, selon lequel le secteur privé local « veut un changement
dans ses rapports avec le pouvoir ».
Et le même quotidien de rapporter que Adama Lam a soutenu, lors de cette
rencontre, que les acteurs du privé, « s’ils sont unis, […] peuvent
soulever des montagnes et réaliser de grandes choses, notamment exécuter
les programmes du gouvernement ».
De ce dialogue, Vox Populi tire la conclusion que le Premier ministre est
« sur la même longueur d’ondes que ‘le vrai secteur privé national’ »,
d’autant que le chef du gouvernement « a manifesté le choix […] de faire de
la préférence nationale » dans la conduite des projets de développement et
l’exploitation des ressources minières du pays.
»Vagues de licenciements » dans certaines entreprises et agences
D’autres quotidiens, dont Enquête, reviennent sur la décision du ministre
de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, « de ne plus assurer la couverture
sécuritaire des combats de lutte ». Décision « motivée par les
manquements » du comité national de gestion de la lutte et des acteurs
impliqués, relativement aux scènes de violence notées le week-end dernier,
explique ce quotidien.
Tribune pointe le non-respect des horaires de démarrage des grands combats
de lutte, lesquels sont souvent suivis d’actes de vandalisme, d’agressions
et de destructions de biens publics. La police, en conséquence, « décide
d’arrêter, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats [de
lutte] », signale Vox Populi.
« La police ‘quitte’ l’arène », renchérit à ce sujet le quotidien Les
Echos, en évoquant à son tour des violences »avant, pendant et après les
combats de lutte ». »Plus de couverture sécuritaire, plus de combat de
lutte », lit-on à propos à la une du quotidien Libération.
Le journal Le Quotidien s’intéresse plutôt à l’exploitation du gisement de
gaz dénommé Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière avec la
Mauritanie et développé par le britannique BP, avec l’américain Kosmos
Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen
(Société Pétrolière du Sénégal).
« Le Premier ministre a indiqué hier [mardi] que l’ancien régime avait pris
l’option de ‘liquéfier presque tout ce gaz là et de l’exporter, en nous
laissant dans une situation [incitant] à continuer à importer des
hydrocarbures pour alimenter nos centrales’. Une option que son régime ne
va pas suivre », écrit ce quotidien. Mais, selon Le Quotidien, « les
données de la politique énergétique du temps de Macky Sall ne donnent pas
raison à Ousmane Sonko ».
Sud Quotidien traite des »vagues de licenciements » dans certaines
entreprises et agences, « avec l’activation de plans sociaux dans certains
cas. Ce qui met en péril l’avenir des travailleurs dans un contexte
difficile ». Le journal cite le cas du Grand Théâtre national, du Port
autonome de Dakar et du ministère de l’Energie.
Avec APS










Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.