suite à la sortie du Premier ministre Ousmane Sonko, le coût de la gratuité
de la césarienne dans les établissements publics de santé, les tensions
entre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et les Etats membres
de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont au menu des
quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’Observateur rappelle qu’Ousmane Sonko ”a décoché jeudi dernier lors de
l’installation du Conseil national du PASTEF-Les-Patriotes ses flèches,
certaines visant directement le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye”.
‘’Face à cette onde de choc politique, Bassirou Diomaye Faye, oppose un
silence depuis son retour des Etats-Unis où il a pris part au mini-sommet
Usa-Afrique. Est-ce là la posture d’un chef d’Etat en contrôle, ou les
balbutiements d’un pouvoir sous tension ? ’’, s’interroge L’Obs qui titre :
‘’Diomaye le silence lourd de symboles : entre sagesse et fragilité
révélée’’.
‘’Une sortie, mille vues’’, dit Sud Quotidien en donnant la parole à des
observateurs de la scène politique sur les conséquences de la déclaration
du patron de Pastef. Le Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du
travail (PIT), Samba Sy, estime que ‘’la controverse suscitée par la
récente sortie du Premier ministre, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef
traduit une cohabitation politique difficile entre les deux hommes qui
incarnent aujourd’hui le pouvoir exécutif. (…). Nous faisons face à une à
une crise institutionnelle qui pourrait s’avérer dangereuse’’.
Le sociologue et membre de la gauche maoïste, Mamadou Wane Mao, poursuit la
publication, a qualifié la sortie du leader du parti Pastef de ”simple
communication”, réfutant toute idée de rapprochement entre la crise de 1962
et les divergences entre le Président Diomaye et son Premier ministre,
Ousmane Sonko, que ce dernier a exposées publiquement lors de
l’installation du Conseil national du parti Pastef. Selon lui, ”il n’y a
pas d’analogie entre ce qui se passe avec Sonko er Diomaye et la crise de
1962”.
‘’El Malick en sapeur-pompier’’, indique WalfQuotidien, signalant qu’il ‘’a
écourté son séjour en France’’ pour revenir au Sénégal. ‘’Le président de
l’Assemblée nationale est rentré dare-dare dans la soirée du samedi, sur
Dakar. El Malick Ndiaye qui prenait part à la 50e session de l’Assemblée
parlementaire de la francophonie (APF) a écourté son séjour en France,
laissant les membres de sa délégation à Paris. (…) Des interrogations sont
soulevées sur ce retour anticipé de El Malick Ndiaye’’, écrit Walf.
A propos de la 50e session de l’APF, El Malick Ndiaye (a) plaidé avant son
départ de Paris ‘’pour le renforcement de la coopération parlementaire du
Sénégal’’, indique Source A. Ce sommet international s’est tenu en France
du 9 au 12 juillet 2025.
Le Soleil s’intéresse à ”la gratuité” de la césarienne dans les structures
sanitaires publiques. ‘’Une gratuité qui coûte cher’’, révèle la
publication, signalant que ‘’certains centres de santé font payer aux
femmes enceintes le kit d’accouchement qui peut coûter jusqu’ à 85 000
francs CFA’’.
De son côté, Le Quotidien évoque les dernières tensions entre les pays de
l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et les Etats membres de l’Union
économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le journal rapporte qu’à
Lomé au Togo, ”des tensions entre les pays de l’AES et les autres Etats
membres de l’UEMOA sont apparues lors de la 2e session ordinaire annuelle
du Conseil des ministres tenue vendredi dernier”.
”Le Mali et le Niger ont quitté précipitamment la rencontre pour dénoncer
le non-respect de la règle tournante de la présidence du Conseil des
ministres qui aurait dû revenir à Ouagadougou (Burkina-Faso). Il reste
l’arbitrage des chefs d’Etat pour éviter une crise institutionnelle au sein
de l’organisation d’intégration économique et monétaire”, précise la
publication.
Avec APS
quotidiens,]










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