BAC 2022 : les premières épreuves jugées «abordables» par des candidats

BAC 2022 : les premières épreuves jugées «abordables» par des candidats


L’examen du Baccalauréat général a démarré, ce jeudi 14 juillet 2022 sur l’ensemble du territoire national. L’entrée en matière de l’examen qui ouvre les portes de l’Université est jugée «abordable» par la plupart des candidats rencontrés à la sortie des salles d’examen aux Centre d’examen de l’école Catholique du collège Saint-Pierre et au lycée Blaise Diagne.

Jeudi matin, au centre d’examen du collège Catholique Saint-Pierre, les candidats commencent déjà à sortir des salles d’examen après avoir traité l’épreuve de philosophie. Kiliane Ndiaye candidat, trouve les sujets abordables. « Les sujets étaient abordables. Le premier sujet que j’ai traité parlait de la liberté. Je m’attendais à ça. Je ne suis pas stressée Ça, c’est bien passé », dit-il, entourée de ses camarades.

Abondant dans le même sens que Kiliane, Fatimata Keita et Angel Sarr, élève en classe de terminal L’, avouent également que les épreuves étaient abordables. Dans la cour de l’école, elles se projettent déjà dans la préparation des matières à venir.

Au niveau de cet établissement, le chef du centre Ndiouga Fall, Président du jury 1008 a tenu à préciser qu’ « il venait de prendre un candidat qui avait à sa disposition un portable. Alors que tout ce qui est technologie, est interdit dans le centre. Nous avons ici un seul jury littéraire L’1. Nous avons 401 candidats dont 23 absents pour l’instant. Il y a un candidat qui compose à l’office du Bac. Il est handicapé. Après l’épreuve, l’office du Bac va m’envoyer sa copie. Ils ont démarré avec la philosophie ce matin, le soir, ils vont composer en LV2 ».
Au lycée Blaise Diagne, déjà la majeure partie des candidats assiègent la devanture de l’établissement, théâtre d’échanges et d’explications sur les sujets. Des petits groupes se forment çà et là et chacun tente de donner sa compréhension du sujet dans cette clameur assourdissante. Les candidats rencontrés manifestent leur timidité et préfèrent éviter la presse.

Assis sur un banc sous un arbre, Alioune Sonko du groupement scolaire Assalate en série S2 accepte de s’ouvrir à nous. L’air souriant, il parle d’épreuves « abordables ». « Nous avons débuté matin par la science physique (PC). Mais je trouve les épreuves abordables. Le soir, nous allons composer en philosophie ». Ses camarade, Ndiaga Sène élève du même établissement en série S2, et Arphan Lansana Sonko élève du lycée Blaise Diagne en série S2, ne diront pas le contraire. « Les épreuves étaient abordables. Nous espérons vraiment que ça va être pareil pour les prochaines. Le soir, nous allons faire la philosophie », a indiqué Arphan Lansana Sonko.

Rencontré toujours au lycée Blaise Diagne, si Amadou élève en S2 et Samba Soumaré S2 trouvent les épreuves ‘’abordables pour un élève qui a appris ses leçons’’, Mamadou Aliou Koïta élève en classe de TL2, se dit surpris. Car, dit-il : « Je ne m’attendais pas à ce que le sujet sur l’Etat et liberté sorte. Mais j’ai fait de mon mieux. Vous savez les élèves souvent se basent sur des rumeurs avec les fuites également ».

À quelques jets de pierres, Awa Ndiaye élève au lycée franco-arabe Alphala de Colobane, « Les épreuves de la philosophie de ce matin n’étaient pas difficiles. Elles étaient abordables. Le soir, nous allons faire l’anglais ».

Safiata Barry et Idiatou Diallo sont tous des élèves en classe de terminale série L. Elles soutiennent que ‘’les sujets sont à leur portée. Elles disent avoir fait de leur mieux et le reste sera à l’appréciation du correcteur’’.

Avec Pressafrik

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