Vainqueur Prix Sénico : Le parcours exceptionnel du jeune Mahy Touré

A 13 ans déjà, il est parti pour devenir une célébrité dont le nom sera lié au Saint Coran. Mouhamadou Mahy Touré a été désigné vainqueur de la 6ème édition du Grand Prix Sénico pour le récital du Saint Coran, dimanche 25 avril, à l’issue d’une compétition rude. Venu de Médina Baye, Mahy Touré s’est fait remarquer dans la cité religieuse de Cheikh Al Islam avant de confirmer son talent au niveau national avec un score de 98,66 points sur 100.

Homonyme de Cheikh Mahy Cissé, actuel porte-parole de Médina Baye, le jeune Mahy Touré s’était déjà adjugé, en 2017, le Grand Prix international Cheikh Ibrahima Niass. D’où cette photo dans laquelle il se fait embrasser par l’ancien Khalife de Médina Baye, Cheikh Ahmed Tidiane Niass, image qui a fait, hier, le tour des réseaux sociaux.

 »Cela nous conforte dans l’idée que le Grand Prix International Cheikh Ibrahima Niass pour le Récital du Saint Coran est une belle référence parce que le vainqueur du Grand Prix SENICO est un pur produit de notre concours international à Médina Baye », s’est réjoui Mouhamed Abdoul Malick Ibrahima Niass, coordinateur général du Prix international Cheikh Ibrahima Niass pour le Récital du Saint Coran.

Médina Baye est d’ailleurs doublement honoré, puisque le parrain de cette édition était le fondateur de la Fayda, Cheikh Ibrahima Niass.

N’eût été la pandémie de Covid-19, peut-être que le jeune homme serait déjà connu à l’échelle nationale avant le prix Sénico. En 2019, il remporte le prix de la Fondation Mohamed 6 au Sénégal. Ce qui devait faire de lui le représentant du pays de la Téranga à la version internationale de ce Prix de la Fondation Mohamed 6, prévue initialement en 2020 au Gabon. Mais la pandémie de Covid-19 est venue changer la donne. Il est aussi le lauréat du Prix de la Ligue islamique mondiale, un autre concours organisé par Sénico.

Né en 2008, cet originaire de Lamaram (département de Nioro) a mémorisé le Coran en deux ans et demi chez son père Modou Touré à Kaolack, sous l’encadrement de son grand frère El Hadji Touré. Sa mère Ndeye Khady Badiane, maîtresse arabe dans une école publique à Kaolack, a mémorisé elle aussi le Coran dès le bas-âge. Il appartient donc à une famille qui s’est liée avec le Coran.

Aujourd’hui, Mahy Touré est élève à l’école primaire française Cheikh Ibrahima Niass à Kaolack. Il est ainsi bien parti pour faire la synthèse des deux systèmes éducatifs existant au Sénégal.

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