L’agence de Sen’Eau à Yoff a été le théâtre d’une scène peu anodine, ce mercredi 23 septembre 2020. Une dispute, qui a mal tourné, y a opposé la Directrice de la Case des Tout-Petits, Thérèse Faye Diouf, au vigile en service. L’affaire a atterri à la gendarmerie.
Selon la version relayée dans plusieurs média, Thérèse Faye s’est présentée à l’agence pour les besoins d’un branchement d’eau sur un terrain qu’elle aurait acquise sur le périmètre de l’ancien hangar des pèlerins à Yoff. Et n’a pas voulu prendre de ticket. Malgré les rappels à l’ordre de l’agent en service, elle force le passage et menace le vigile de le faire embraquer par des gendarmes.
Joint au téléphone par Emedia, la Directrice de la Case des Tout-Petits se dédouane. L’ancien responsable des élèves et étudiant de l’APR (Alliance pour la République) reconnaît cette dispute avec le vigile en question, dans un bureau au service de Recouvrement de Sen’Eau. Mais, dit-elle n’avoir jamais usé de sa position envers l’agent. « Je suis venu à Sen’Eau, hier. Le vigile m’a intimé l’ordre de prendre un ticket. Mais, je lui ai expliqué que je n’avais pas besoin de ticket, parce que je devais aller au service de recouvrement pour voir Mme Sy qui m’avait donné rendez-vous. Face à son refus, je suis sorti du siège et j’ai appelé Mme Sy qui m’a demandé de venir directement. C’est par la suite que le vigile m’a trouvé à l’intérieur du bureau pour m’asséner de propos discourtois jusqu’à proférer des insultes. C’est après que je suis allée à la gendarmerie de Foire pour porter plainte, parce que, c’était la 2e fois que j’avais ce genre de problèmes avec un vigile au niveau de ce siège », a-t-elle expliqué.
Poursuivant, Mme Diouf renseigne que : « ce sont les gendarmes qui ont convoqué le vigile. Après, ils nous ont mis en confrontation. Par la suite, il s’est excusé et je lui ai pardonné. C’est cela la vraie histoire ».
Sur les allégations concernant le terrain qu’elle aurait acquis à l’ancien hangar des Pèlerins, le maire de Diarrère dément. Elle accuse les militants du parti Pastef d’être derrière la « cabale ». « On peut faire le tour de cette superficie. On ne verra pas un lopin de terre qui m’appartient », a-t-elle souligné avant de préciser : « Je suis une citoyenne, j’ai le droit d’avoir un terrain là où je veux ».