Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19 et le procès des députés Massata Samb et Mamadou Niang sont à la Une des quotidiens de ce mardi 20 décembre 2022.
L’Info parle de ‘’pression sur le +Macky+’’ après la publication du rapport de la Cour des comptes, faisant état d’irrégularités dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre la pandémie. Le journal note que les députés Guy Marius Sagna (opposition) et Aminata Touré (non inscrite) ont adressé une question d’actualité au gouvernement sur ledit rapport.
‘’Mimi Touré et Guy Marius Sagna interpellent le gouvernement’’, affiche à la Une L’As.
Toutefois, signale L’Observateur, cette question ‘’risque de faire face à des lenteurs dans la procédure. Car la conférence des présidents, compétente en la matière, n’est tenue par aucun délai de rigueur pour se réunir’’.
A propos du rapport de la Cour des comptes, WalfQuotidien affiche à la Une : ‘’L’opposition dépouille la bête’’. ‘’Amadou Bâ et son gouvernement doivent se préparer à affronter l’opposition qui réclame des explications sur le rapport produit par la Cour des comptes dans le cadre de la gestion de la Covid-19. Les députés Aminata Touré et Guy Marius Sagna ont d’ailleurs ouvert les hostilités par l’introduction d’une question d’actualité sur la table du président de l’Assemblée nationale’’, écrit Walf.
La publication souligne aussi qu’au cours d’une conférence de presse, ‘’les cadres de Pastef n’ont pas fait dans la dentelle. Abordant étape par étape les différents points contenus dans le rapport, les cadres de Sonko estiment qu’il s’agissait d’un +festin des hyènes+ dans un pays +où le système sanitaire est à terre+’’.
‘’Le rapport de la Cour des comptes, un sujet tabou !’’, s’exclame à la Une le quotidien EnQuête. Le journal signale en effet que le ministre de la Justice ‘’n’a pas souhaité, lundi, aborder la question, lors de la conférence nationale des chefs de parquet’’.
Le journal Bës Bi aussi relève que le ministre de la Justice a été interrogé sur le rapport de la Cour des comptes, ‘’épinglant plusieurs ministères dans la gestion du fonds Force Covid-19’’. ‘’Quelles sanctions sont prévues ? C’est une des questions que les journalistes voulaient lui poser. Sauf que le Garde des Sceaux n’a pas voulu s’y épancher. Le point de presse prévu s’est limité à un résumé en wolof de son discours d’ouverture en français. Sur insistance des journalistes, il a promis d’y revenir prochainement’’, rapporte la publication.
Au sujet du procès des députés Massata Samb et Mamadou Niang, Vox Populi souligne que ‘’les deux députés du PUR risquent deux ans de prison’’ tandis que la présumée victime Amy Ndiaye Gniby réclame 500 millions de francs Cfa.
Les deux députés du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), membres de la coalition Yewwi askan wi, Massata Samb et Mamadou Niang, auteurs présumés d’actes de violence contre leur collègue Amy Gniby Ndiaye (BBY, pouvoir), ont été jugés, lundi, par le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Lors d’une séance parlementaire houleuse, dans le cadre de la session budgétaire, Amy Gniby Ndiaye, avait reçu une gifle de Massata Samb et un coup de pied de Mamadou Niang après qu’elle a tenu des propos à l’encontre de leur guide religieux.
Le journal relève qu’à l’audience, les mis en cause ont donné ‘’une autre version, cette fois-ci soft, de ce qui s’est passé dans l’Hémicycle’’.
‘’Massata Samb dit n’avoir pas donné de gifle, mais a juste voulu arracher le foulard de tête de sa collègue’’, rapporte Vox Populi, alors que Mamadou Niang soutient que son pied ‘’l’a accidentellement atteint’’ et qu’il n’avait pas ‘’l’intention de lui donner un coup de pied’’.
Selon Sud Quotidien, ‘’les députés (…) risquent la révocation (…) Pour cause, si le tribunal des flagrants délits qui a mis en délibéré sa décision au 26 décembre, statue dans le sens de la peine requise par le parquet (2 ans ferme), les deux parlementaires vont tout simplement perdre leur poste à l’Assemblée nationale’’.
Le Soleil met en exergue l’extension et la modernisation de la station d’épuration de Cambéréne et annonce que les travaux seront livrés au premier trimestre 2023.