enquêtes ouvertes par le Pool judiciaire financier dans plusieurs affaires
liées à la reddition des comptes.
‘’la machine judiciaire est désormais en marche contre les personnes
impliquées dans les infractions économiques e financières, notamment le
blanchiment de capitaux. Avec l’enquête annoncée par le parquet du Pool
judiciaire financier suite au rapport de la Cellule nationale de traitement
des informations financières (Centif), les choses semblent évoluer avec
l’arrivée du nouveau régime’’, souligne L’Observateur.
Le parquet national financier ‘’est en train d’abattre un énorme travail,
parfois dans l’ombre’’, commente à ce sujet le quotidien L’As, avant de
révéler, citant El Hadj Alioune Abdoulaye Sylla, procureur de la République
financier, qu’à ce jour, 87 dossiers ont été transmis aux juges
d’instruction’’.
‘’à l’heure où je vous parle, dit-il, en termes de saisies et de
cautionnements, nous sommes à un montant de 2,5 milliards de francs CFA en
plus des moyens roulants saisis et confiés à l’ONRAC’’, l’Office national
de recouvrement des avoirs criminels.
‘’sans tambours ni trompettes, le Pool judiciaire financier (PJF) est en
train d’abattre un travail de titan. Les magistrats installés récemment ont
mis la pédale sur l’accélérateur afin d’éplucher les nombreux dossiers qui
les attendaient’’, peut-on lire également dans les colonnes du quotidien
L’As.
Le journal cite à son tour le procureur de la République financier, selon
lequel ‘’déjà 91 dossiers ont été traités avec célérité dans le cadre de la
gestion des finances, dont 87 ont été transmis aux juges d’instruction du
PJF ‘’pour poursuivre les investigations’’.
Le magistrat a dans le même temps ‘’balayé d’un revers de main’’, tout idée
de règlement de comptes politiques. ‘’Des personnes convoqués qui ont
cautionné ont bénéficié d’une liberté provisoire, a-t-il confié dans des
propos rapportés par l’AS. Lorsqu’on est convoqué au Pool judiciaire
financier, ce n’est pas forcément en qualité d’inculpé. On peut vous
entendre pour N raisons’’.
‘’la machine judiciaire est désormais en marche contre les personnes
impliquées dans les infractions économiques e financières, notamment le
blanchiment de capitaux. Avec l’enquête annoncée par le parquet du Pool
judiciaire financier suite au rapport de la Cellule nationale de traitement
des informations financières (Centif), les choses semblent évoluer avec
l’arrivée du nouveau régime’’, souligne L’Observateur.
L’As revient sur un cas emblématique, qui concerne le député Mouhamadou
Ngom dit Farba. ‘’Un pas de plus a été posé hier [vendredi] vers la levée
de l’immunité parlementaire’’ de ce député, renseigne le journal. ‘’Le
compte à rebours [a été] déclenché’’, affiche Sud Quotidien à sa une. ‘’le
sort de Farba Ngom désormais entre les mains de la commission ad hoc [de
l’Assemblée nationale] composée de 11 membres dont 9 de Pastef, 1 du groupe
Takku-Wallu et un non-inscrit’’, écrit Sud Quotidien.
‘’Farba sur un terrain glissant’’, titre le journal Le Quotidien. ‘’il n’a
pas été entendu. Mais il a appris. Il ne sait pas ce qu’on lui reproche,
mais la procédure pour la levée de son immunité parlementaire est
enclenchée par l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la
Justice’’, note Le Quotidien.
‘’alors, ajoute cette publication, deux précautions valent mieux qu’une.
Farba Ngom entend se défendre jusqu’au bout’’, il a donc ‘’déjà constitué
un pool d’avocats de quatre ténors du barreau. Il s’agit de Mes Doudou
Ndoye, Baboucar Cissé, Alassane Cissé et Jacques Pascal Gomis, qui ignorent
aussi tout du dossier ouvert contre leur cloient’’.
Walfquotidien signale que d’ores et déjà, les avocats de Farba Ngom
‘’pointent un vice de procédure’’ et déplorent la ‘’précipitation de
l’Etat’’ dans cette affaire. Ils disent avoir ‘’relevé plusieurs
irrégularités’’ dans ce dossier, renchérit le quotidien Enquête, qui
affiche : ‘’Vers un bras de fer judiciaire’’.
‘’alors que l’Assemblée nationale examine la levée de l’immunité
parlementaire du député Mouhamadou Ngom, alias Farba, accusé de blanchiment
d’argent à hauteur de 125 milliards de francs CFA, le collectif de ses
avocats est monté au créneau ce vendredi’’, pour ‘’faire part de leurs
inquiétudes face à ce qu’ils considèrent comme une procédure comportant de
nombreuses zones d’ombre’’, écrit Enquête.
D’après ses avocats, Farba Ngom ‘’n’a jamais été entendu par la Centif ni
épinglé. Me Doudou Ndoye [en particulier] se désole du fait que son client
n’a reçu aucune notification officielle de ce qu’on lui reproche, alors que
la procédure de levée de son immunité parlementaire est enclenchée’’,
rapporte le quotidien L’As.
Avec APS
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