Après plus de dix heures de négociations à Moscou, l’Azerbaïdjan et l’Arménie se sont accordés samedi sur un cessez-le-feu à partir de midi dans la région.
L’espoir a été de courte durée. L’Arménie et l’Azerbaïdjan s’accusent mutuellement, samedi 10 octobre, de nouvelles attaques malgré l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu négocié par les deux pays. Des missiles azerbaïdjanais se sont abattus sur la capitale du Haut-Karabakh, Stepanakert, a indiqué un responsable de cette enclave séparatiste. « Il y a quelques minutes, l’Azerbaïdjan a de nouveau frappé des zones civiles de Stepanakert avec des missiles », a déclaré sur Twitter Artak Beglaryan, le médiateur de cette république auto-proclamée, précisant qu’il n’y avait pas encore d’informations sur les victimes.
De son côté, l’Arménie « bombarde intensivement » des zones habitées, a déclaré le ministère de la Défense azerbaïdjanais. « Les forces armées arméniennes bombardent intensivement des zones peuplées (…) L’Azerbaïdjan prend des mesures réciproques », indique le ministère dans un communiqué.
Après plus de dix heures de négociations à Moscou, l’Azerbaïdjan et l’Arménie se sont accordés samedi sur un cessez-le-feu à partir de midi dans la région. « Un cessez-le-feu est annoncé à partir de 12 heures 00 minutes le 10 octobre 2020 dans des buts humanitaires », a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lisant un communiqué à l’issue des pourparlers.
« Echanger des prisonniers de guerre »
Ce cessez-le-feu permettra « d’échanger des prisonniers de guerre.