La ville canadienne de Montréal accueillera, au mois de décembre prochain, pendant 13 jours, la COP15, somment onusien majeur sur la biodiversité, ont rapporté, mardi, plusieurs médias locaux. Après quatre reports provoqués par la pandémie de Covid-19, la COP15 (Conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique des Nations unies) se tiendra dans la capitale économique du Québec, du 5 au 17 décembre prochain. Cette annonce a été officialisée, mardi, dans la capitale kenyane, Nairobi, où s’est ouverte une session de négociations en prévision de la COP15. Ce choix a été motivé, entre autres, par les conditions sanitaires qui prévalent dans plusieurs villes chinoises et les restrictions imposées par les autorités de Pékin pour enrayer la hausse des cas de Covid-19. Il convient de noter que la première partie de la COP15 avait eu lieu, à distance, dans la ville chinoise de Kunming durant l’automne dernier, alors que la deuxième phase devait se tenir dans cette même ville. Compte tenu des restrictions, les Nations unies ont décidé de tenir la deuxième partie au Canada où la situation sanitaire s’est grandement améliorée depuis plusieurs mois après des campagnes de vaccination massive qui ont touché la majeure partie des 38 millions d’habitants du pays de l’érable. La ville de Montréal abrite le siège du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique des Nations unies. Toutefois et même si Montréal sera la ville hôte de cet important événement, la présidence sera assurée par la Chine, impliquant ainsi une coopération tripartite entre les gouvernements canadien et chinois avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique de l’ONU. Réagissant à cette annonce, le ministre canadien de l’Environnement, Steven Guilbeault, un ancien militant écologique, a souligné qu’il s’agit d’un « événement prestigieux pour le Canada ».
Avec AA