Olusegun Obasanjo

Nigéria : l’ancien Président, Olusegun Obasanjo devient le meilleur éleveur d’Afrique

Olusegun Obasanjo est devenu l’éleveur de volailles le plus puissant d’Afrique. Après avoir dirigé deux fois le Nigeria, l’ex-général Olusegun Obasanjo s’est reconverti dans les affaires. L’ex homme fort du Nigeria gère une grande ferme qui fait de lui l’éleveur de volailles le plus puissant du continent. Située à Otta et baptisée “Obasanjo Farms Nig.Ltd”, sa ferme est une industrie qui emploie 7.000 personnes.

Une reconvention préparée

Sa reconversion, Obasanjo l’a préparé très tôt. L’exploitation commence modestement : 2 écloseries, 5 poulaillers et deux meuneries. Mettant à profit son temps de retraité et son solide carnet d’adresses, Obasanjo, a transformé progressivement cette ferme en une véritable unité industrielle qui emploie désormais pas moins de 7000 personnes.

Il produit, sur 30.000 hectares, des poulets, des porcs, des bovins, des poissons, des autruches. Ce qui lui rapporte 150 millions de FCFA par jour. Obasanjo possède aussi le “Green Legacy Resort”, l’un des plus beaux hôtels de la ville d’Abeokuta (90.000 FCFA la nuitée).La ferme produit de la semoule du manioc et développe un élevage industriel de poulets à Otta et dans ses succursales dans les Etats de Ibadan et Oyo. Olusegun Obasanjo est connu pour être un général à la retraite, un ancien président et un politicien.

Ce qu’on oublie parfois, est qu’il n’a pas pioché dans les caisses de l’Etat pour se faire fortune. Il s’est investi comme   un agriculteur à succès après  son accession à la magistrature suprême . Il est même considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands agrobusiness man du Nigéria, voire de l‘Afrique de toute l’Afrique. Récemment, certaines presses au Nigéria ont affirmé que Otta Farms ferait un chiffre d’affaires journalier d’environ 144 885 895 F CFA. C’est vrai que le président, Obasanjo a investi beaucoup d’argent dans ses fermes.

C’est vrai aussi que son poste d’ancien président lui a facilité certaines choses. On ne niera pas non plus le fait qu’il ait appris à cultiver depuis tout petit avec son père. Mais si à 83 ans il est encore motivé à s’investir dans l’Agriculture, c’est qu’il a dû comprendre une chose : la terre est un bon investissement. C’est clair, l’Agriculture est l’avenir de l’Afrique. Il reste à savoir si nous « allons prendre en charge notre avenir dès maintenant ou si nous allons attendre dans 100 ans pour nous plaindre de ce que les autres n’ont pas fait pour nous ». Ça concerne certes nos présidents, mais nous concerne encore plus, nous autres jeunes africains.

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