Juan Branco

Juan Branco : le signalement du Quai d’Orsay sur la révélation de l’identité de fonctionnaires de l’ambassade de France au Sénégal classé sans suite

L’avocat Juan Branco n’a plus à craindre les conséquences du signalement du ministère français des Affaires étrangères concernant la divulgation de l’identité de fonctionnaires de l’ambassade de France au Sénégal. Sollicité par l’Agence France-Presse (AFP), le parquet de Paris a annoncé mercredi 2 août que l’affaire a été classée sans suite.

Le 13 juillet dernier, le Quai d’Orsay avait annoncé avoir porté à l’attention de la justice la publication, par Juan Branco, des identités de plusieurs agents de l’État français en fonction au Sénégal, accompagnées de leurs numéros de téléphone, adresses e-mail et numéros de matricule. Suite à une analyse approfondie, le parquet a décidé de classer cette affaire sans suite, considérant que « l’infraction de divulgation d’informations personnelles permettant d’identifier ou de localiser une personne et exposant à un risque direct d’atteinte à la personne ou aux biens n’apparaissant pas suffisamment caractérisée ».

Une demande d’enquête pour « crimes contre l’humanité »

Juan Branco, l’un des avocats d’Ousmane Sonko, a déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye contre Macky Sall pour « crimes contre l’humanité », après les pires troubles qu’ait connu le Sénégal depuis des années.

L’avocat avait jugé auprès de l’AFP « scandaleux qu’un conseiller technique français soit resté auprès du ministre sénégalais de l’Intérieur pendant toute cette période et ait participé à l’organisation de la répression » au Sénégal. Il avait également estimé que le signalement du Quai d’Orsay « [confirmait] que les informations que l’on a révélées [étaient] vraies ».

Source : Le Monde avec AFP

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