« Loudoul diam diam moko guën ! »
La boulimie du pouvoir engloutit la démocratie d’un pays qui se veut libre et souple. Les affrontements entre civils et forces de désordre parsèment des tintamarres mouvementés qui acclimatent la nation dans des lendemains absurdes et infernaux. Certes gaspiller des biens publics c’est un mauvais acte parce que ça relève de la cécité intellectuelle non raffinée mais force est de constater la résilience d’une jeunesse qui veut l’émanciper dans des troubles holistiques qui nimbent quotidiennement la jeunesse africaine en question n’est pas un crime s’il se fait intellectuellement…
C’est en temps de guerre qu’on sait le véritable sens de la paix.
La riposte observée dans la scène politique est une annonce de mauvais goût qui signale une jeunesse tant décriée une justice équilibrée qui favorise la politique de l’équité dans la différence. Cette prise de position notée dans des instances diverses est synonyme d’une dictature qui est arrivée à l’octobre de sa vie. De juin 2011, le Sénégal ancrait dans cette pareille lutte de 3e mandat et une démocratie utopique. L’idéal opposition à l’époque Macky montrait tout son dynamisme pour ensevelir sempiternellement cette question qui déshumanisait la population. Au bout d’une décennie, l’article 27 du droit constitutionnel qui entrait le pays dans la subversion monumentale reste et demeure emblématique et problématique dans l’histoire de notre cher pays…. À cause d’une tentative de liquidation et intimidation orientées par le leader des homo pastefensis. Le résultat des élection présidentielle 2019 avérant que Ousmane Sonko est sorti 3e position de ce scrutin a juste témoigné le statut indéfectible d’un leader naguère connu. Son apparition suscite le machiavélisme d’un pouvoir en exercice. L’incongruité de sa politique naît une objection inouïe et acerbe de la part du pouvoir. Cette dichotomie inéluctable provoque l’hostilité et la violence qui ensanglante le pays………………………………………il convient de noter la nouvelle posture d’une jeunesse imprudente qui agit et réagit avec violence. Cette nouvelle pratique sombre le pays dans des profondeurs modernes indésirables. Les conséquences issues du problème de Sonko et Adji Sarr montre la recrudescence du taux de mortalité et de chômage. Le pays connaît dès lors des comportements barbares non conformes avec les principes qui définissent l’idéal africain. L’écrasante majorité de la population chamboule le pays pour mettre en terme toutes formes d’injustices qui galvaudent les principes du droit constitutionnel. Le 1er juin est très marquante de l’histoire du Sénégal car jamais un soulèvement populaire fructifie le taux extrême de mortalité. Cet affrontement déloyal ensanglante le pays et laisse apparaître le caractère belliqueux de l’être humain. Des hommes s’entretuent sans gêne. La suspension de l’internet provoque une chute de 5 milliards de l’économie sénégalaise par jour. Ces décisions prises paralysent et sédentarisent l’économie de notre pays.
En définitive, force est d’admettre que la situation de juin 2023 a juste s’effondré le mythe pacifique sénégalais longtemps vanté par le monde. La tuerie, la méchanceté et la bestialité notoires durant cet événement atteste d’une manière ou d’une autre les comportements récalcitrants d’une population qui a longtemps été balafrée et dominé. Un pays qui se veut développer doit à notre avis, prendre congés à toutes pratiques artificielles néfastes telles que la gabegie, le détournement des deniers publics, le favoritisme, le népotisme, etc. Une nation qui prétend atteindre à merveille les ponts du développement doit prendre ses ressources dans le canal du dialogue, de la tolérance….
Malick Mboup,
Étudiant en licence à l’UGB de Saint-Louis