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L’introspection d’un éventuel échec subséquent d’une approche improductive… « Un étudiant n’est étudiant qu’en étudiant »….

L’intuition d’un éventuel échec subséquent d’une approche improductive.

Dans cette découverte mutuelle, les nouveaux moyens de communication qui nous font spectateurs, témoins, interlocuteurs directs de l’autre, sont appelés à jouer un grand rôle, de même que les échanges de toutes natures, notamment universitaires. Nul doute une pensée engagée dans son temps. Cette intuition fondatrice recouvre un double mouvement d’immersion dans les événements qui définissent une époque. On le répète sur tous les tons depuis des années : l’université sénégalaise va très mal. D’autres poursuivent la réflexion, en évoquant notamment le sort d’une génération précarisée. Mais la fragilité du monde universitaire est aussi due à l’absence d’un idéal commun. Cette absence d’une idée régulatrice commune partagée par de larges secteurs du monde universitaire est l’une des racines de l’incapacité de celui-ci à faire un front commun face aux maux qui le gangrènent et par la même occasion, parfois, dire NON aux politiques de notre gouvernement inspirées des programmes néolibéraux transnationaux. C’est dans ce sillage que l’on pourrait sympathiser avec l’épilogue rappelant aux fondamentaux de cet idéal universitaire utopique d’un lieu de savoir critique dans un monde qui n’en a cure, il reste à trouver les moyens de remobiliser sur ces valeurs. Un ami me rappellerait sûrement ce maxime qu’il aime tant à savoir qu’ « un étudiant n’est étudiant qu’en étudiant !!! ».

Abdou Karim KANDJI

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