La réunion, marquée par l’absence de Moscou – Vladimir Poutine ayant décliné l’invitation à ces échanges – avait pour objectif à demi avoué de trouver des solutions pour mettre un terme à la guerre qui meurti l’Ukraine depuis le 24 février.
Pour de nombreux observateurs, Erdogan cherche à se poser en arbitre incontournable de la guerre en Ukraine. Le président turc a affirmé le soutien de son pays à l’Ukraine et s’est alarmé du danger d’un « nouveau Tchernobyl », en référence à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie.
De son côté, Volodymyr Zelensky a dénoncé la « terreur délibérée » provoquée par la Russie, qui « peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier ».
Enfin, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a averti que tout dégât porté à la centrale nucléaire serait un « suicide », alors que Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de bombarder le site.