Avion présidentiel du Sénégal.

Remplacement du vieux avion présidentiel : le président Macky Sall a bien raison

Par Me Diaraf SOW

LES RAISONS TECHNIQUES VALABLES QUI JUSTIFIENT LA DECISION

Pour le savoir, il nous faudrait d’abord nous demander combien d’années un avion peut-il voler ?

Les techniciens de l’aviation civile estiment que la durée de vie d’un appareil est de 25 ans en moyenne, mais, par précaution et par sécurité, il est mis « à la retraite » bien avant l’âge de 25 ans.
Or, l’ancien avion présidentiel A-319 est déjà vieux de 20 ans.
Il avait été acquis en seconde main en novembre 2010 lorsqu’il avait déjà 9 ans d’existence, d’exercices et de mouvements.
Donc, normalement, c’est un avion qui doit aller à la retraite.

POURQUOI 25 ANS ?

Les avions sont généralement programmés pour supporter 100 000 atterrissages, décollages, pressurisations et dépressurisations et pour résister aux facteurs de risques externes mais aussi réduire la quantité d’accidents d’avions dus à la fatigue de la structure (p. ex. incident survenu à un Boeing 737 d’Aloah en 1988) mais aussi à leurs résistances aux turbulences ou aux atterrissages compliqués.

C’est pourquoi, les compagnies aériennes mettent leurs appareils hors-piste bien avant 25 ans de service.

DURÉE DE VIE DES FLOTTES AÉRIENNES EN EUROPE

En Europe, les appareils des principales compagnies aériennes ont, généralement, entre 10 et 15 ans :

  • 13,4 ans d’âge pour Air France,
  • 13,5 ans pour British Airways
  • 12 ans pour Lufthansa. – 15 ans pour Outre-Atlantique, United Airlines et Delta Airlines
  • Les low-cost européennes ont, quant à elles, des flottes plus jeunes : 7,8 ans pour easyJet, 6,9 ans pour Vueling, 6,6 ans pour Transavia

LA RENTABILITÉ: LE POURQUOI L’ÉTAT A ACHETÉ UN AVION FLAMBANT NEUF.

Dès lors que l’utilisation d’un avion est conforme à la mission pour laquelle il a été conçu, il peut voler plusieurs décennies sans aucun problème à condition qu’il soit bien entretenu.

Exploiter des appareils neufs est plus rentable. En effet, la technologie aidant, les constructeurs favorisent les appareils aux matériaux moins lourds et plus économes en carburant.

De ce fait, les anciens appareils engendrent des frais de visites-techniques, de maintenance et d’entretien lourds à supporter pour les compagnies et pour l’État du Sénégal par rapport aux nouveaux avions plus économes en carburant et plus performants par leurs rayons d’action ; « ce qui réduit considérablement les charges de maintenance et d’exploitation ainsi que les dépenses liées aux escales techniques », conformément au communiqué du Gouvernement.

A titre d’exemple, un A320 coûtera, au cours de sa vie, 313 millions d’euros en pièces et en maintenance alors que l’achat d’un appareil neuf ne coûtera qu’ environ 62,5 millions d’euros, soit 5 fois moins cher !

C’est donc logique, normal et opportun, le choix du Président Macky Sall, que nous saluons tous et soutenons avec rigueur, force et détermination.
Les Nuls tenteront toujours de critiquer pour critiquer mais jamais sans avoir raison mais vous resterez à jamais le meilleur Président de l’Afrique aux Caraïbes.

Maître Diaraf Sow, Président de l’Alliance Démocratique pour une Afrique Émergente/Joowléene ( ADAE/J) et Coordonnateur de la coalition Joowléene ( BBY)

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