Tivaoune 45

Tivaouane chanceux, département le plus industriel du Sénégal ?

Par Mayel SECK

   Tivaoune bénéficie-t-il rationnellement des entreprises environnantes : ICS, MDL (GCO, ERAMET), Tobéne Power (centrale éolienne), Séphos, Senergy (centrale solaire) et Forteza (Gaz de Ngadiaga) ? Ne devrait-on pas essayer de commencer à réfléchir objectivement sur l'érection de Tivaouane en Région, vu les atouts extraordinaires de  Tivaouane chanceux ?

   Tivaouane, collectivité locale souffrant toujours d'absence d'état civil, reste optimiste pour la Nationalisation de ces entreprises puissantes et croit au développement moderne, notion étant le leitmotiv des débats internationaux, d'où la formule fameuse de "Mondialisation" devenue une réalité incontournable, depuis des années. La Nationalisation évoquée consiste à transférer à l'Etat, aux Tivaouanoises et Tivaouanois la propriété des biens, des moyens de production et le contrôle de telles entreprises à plus de 70%, par exemple. Hélas, Tivaouane va mal; cette terre ayant la bénédiction divine d'avoir une potentialité extraordinaire de ressources naturelles et des entreprises à la dimension internationale.  

Du point de vue de la géologie, ces richesses colossales font partie des merveilles de l’univers. À Tivaouane (Ngadiaga), le gaz est exploité depuis longtemps, une exploitation à réappréhender et devant respecter les normes établies par les codes inspirés de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, des instruments internationaux adoptés par l’Organisation des Nations Unies et la Constitution de notre cher Sénégal !

   Au-delà d'organiser la séparation rigide ou souple des pouvoirs, la Constitution orale ou écrite permet de garantir les droits inhérents à l'individu dans les États modernes. D'ailleurs, "toute société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution", proclame l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Malgré les imperfections, il existe au Sénégal cette charte essentielle déterminant la forme du gouvernement qui encadre les droits des citoyens, tout en indiquant la politique de l'Etat. Cela dit : la Constitution est alors sacrée et à appliquer. Dans la tête d'Albert Einstein au cerveau vraiment exceptionnel :"les droits constitutionnels ne seront préservés que si chaque citoyen, pour sa part qui lui revient, se sent personnellement investi de la mission de les défendre". Chacun doit essayer de vivre au-dessous de la règle de droit étant impersonnelle, dans le principe. 

   Pacifiste, Légaliste, Démocrate et Serviteur de l'humanité, Albert Einstein le  pur esprit, penseur solitaire et très solidaire a toujours plaidé pour la survie de l'Homme avec de meilleures conditions d'existence ! A l'époque, il mettait en garde les décideurs politiques, notamment les USA et URSS pour la sauvegarde des biens naturels, après avoir ratifié des textes allant dans ce sens. D'ailleurs, le Sénégal a des lois prévoyant que les populations doivent pouvoir tirer profit des richesses renouvelables ou non renouvelables. Vous savez, le Sénégal est un état de droit, avec des institutions mûrement réfléchies, malgré les insuffisances dans l'application. A cet effet, dans le souci d'améliorer le vécu quotidien des populations, la loi constitutionnelle n° 2016-10 du 05 avril 2016 portant révision de la Constitution stipule en son article 25.1 : "les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l'amélioration de ses conditions de vie. L'exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables." S'inspirant de la Constitution, l'article 115 de la loi n° 2016-32 du 08 Novembre 2016 portant Code minier déclare : "les titulaires de titres miniers (...) participent (...) au développement local destiné à contribuer au développement économique et social des collectivités locales (...)". Comme l'Etat a ses démembrements via la décentralisation et la déconcentration, la loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités Locales, Chapitre 6, section 1, article 312 prévoit des relations entreprises et institutions : "le département reçoit les compétences suivantes : la promotion du partenariat école/Entreprises..." Par ailleurs, le Sénégal a envisagé le respect des principes fondamentaux de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). D'ailleurs, l'article 95 du code minier dit : "tout titulaire de titre minier a l'obligation de respecter les principes et exigences de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE)". D'après nos recherches, lancée en 2002 par Tony Blair en tant que Premier ministre britannique, lors du sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg, en Afrique du Sud, "L'ITIE part du principe que les ressources naturelles d’un pays appartiennent aux citoyens de ce pays. Lorsque l’extraction de ces ressources est bien gérée, la richesse générée peut contribuer à développer le secteur économique et social. Cependant, si le secteur extractif souffre d’une mauvaise gestion, celui-ci peut être source de corruption et de conflit." En fait, depuis des années, la problématique de la Responsabilité Sociétale d'Entreprise (RSE) a été soulevée, surtout dans les débats politiques et économiques. La RSE est une stratégie permettant aux entreprises d'assister les populations locales pour atteindre les objectifs du développement durable. La sauvegarde de l'environnement aussi doit être une préoccupation des entreprises. En ce sens, l'article R 39 du code de l'environnement sénégalais note : "l'Etude d'Impact sur l'Environnement EIE évalue les effets escomptés sur la santé des populations, sur l'environnement naturel et sur la propriété : elle peut également couvrir les effets sur le plan social, notamment en ce qui concerne les besoins spécifiques des hommes et des femmes, et des groupes particuliers, la réinstallation des personnes déplacées et les conséquences sur les populations locales". Le Sénégal, faut-il l'admettre, reste un pays élégant en matière de lois concernant l'organisation et le fonctionnement du secteur industriel. 

   La communauté internationale reconnaît la place centrale des industries dans les stratégies de développement. Il faut dire que le secteur industriel contribue efficacement au développement économique d'un pays. Le département de Tivaouane chanceux pouvant même devenir l'Eldorado du Sénégal, s'affiche ainsi comme un pilier essentiel de Développement culturel, militaire, diplomatique, scientifique, technique politique et économique. Au Sénégal, rappelons-le, Tivaouane notre chère patrie est ce foyer ardent de l'énergie renouvelable avec Tobéne Power, Parc Éolien de Taïba Ndiaye (PETN) pour "un investissement de plus de 200 milliards FCFA" et SENERGY, centrale solaire se trouvant à Sinthiou Mékhé  "d'un coût de 27 milliards de FCFA". L'exploitation du gaz, ressource quasiment rare, à Tivaouane (Ngadiaga) par Forteza avec environ 15 puits fait que le département est convoité grâce à cette ressource précieuse et en abondance !

   Tivaouane rêve, espère et sollicite solennellement la construction d'un centre de formation digne de ce nom, de nouveaux établissements scolaires (écoles primaires, collèges et secondaires), l'équipement de l'hôpital Mame Abdou Aziz en matériel de nouvelle génération, des stages pour les nécessiteux, des subventions annuelles (Étudiants du département, par exemple), l'augmentation considérable du pourcentage de travailleurs, un club de football comme Port, JA, Jaraf, Sonacos, un stade gazonné, etc. de la part de : ICS, MDL (ERAMET), Tobéne Power, Séphos, Senergy et Forteza ! De surcroît, l'emploi des jeunes a toujours été une question sociétale primordiale dans les projets politiques de développement et selon le Philanthrope, Cosmopolite, Icône et Star de la Science moderne, en l'occurrence Albert Einstein la forte tête :"le mot "progrès" n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants malheureux". Nous osons espérer que la politique des industries sera revue scrupuleusement en tenant compte des réalités sociales, culturelles et des institutions. 

   Que le bon Dieu, Dominateur suprême assiste et bénisse davantage les entreprises se trouvant dans le département de Tivaouane à connaître une amélioration toujours croissante ! Amen !

   Tivaouane chanceux est-il le département le plus industriel ? Autrement dit, existe-t-il un département regorgeant beaucoup plus de ressources naturelles diversifiées : phosphate, nappe phréatique proche, mer, vent, soleil, terres arables, forêt, zircon, gaz, etc. en plus de la stabilité, la paix sociale et l'influence internationale, au Sénégal ou ailleurs dans le monde, que Tivaouane notre fierté ? "Soit A, un succès dans la vie avec A = X + Y + Z où X = travailler, Y = s'amuser et Z = se taire", théorisait Albert Einstein. Pour nous, T = JI²; d'où T (Tivaouane meilleur) = J (Jeunesse engagée) × I² (Intelligence + Idées nouvelles). D = IV; d'où D (Développement) = I (Intelligence) × V (Volonté). Vu ses richesses, son histoire et sa position stratégique, Tivaouane doit pouvoir représenter pour le Sénégal ce que New York et Washington symbolisent aux États-Unis d'Amérique. Vive un Tivaouane prospére et meilleur, Inch'Allah !


     Hadji Mayel SECK, petit-fils de Mame Khady LO RTA, talibé et disciple d'Albert Einstein, 77 443 67 05, [email protected].
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