Décès d'Astou Sokhna, une femme enceinte (personnel soignant qui tue).

Un personnel soignant qui tue (Par Ngom et Wade)

« j’invoque la similitude dans le scandale. Comment se fait-il que le semblable fasse du mal à son semblable ? C’est la thèse de la solidarité intraspécifique. Homo homini lupus : l’homme est un loup pour l’homme, alors que le loup n’est pas un loup pour le loup. » (Bernadette Delamarre, autrui, p.51.)

Il est important de réfléchir sur les rapports sociaux et surtout sur la relation entre le personnel médical et les patients. Pourquoi la barbarie jaillit-elle sous l’ombre de la lumière ? Pourquoi retrouve-t-on la mort là où l’on va pour sauver la vie ? Pourquoi la personne qui doit nous aider à retrouver notre santé reste-t-elle souvent indifférente à celle-ci ?

La différence est certes admise, il y’a toujours de mauvaises et de bonnes graines dans chaque semence. A cet effet, Je rends un vibrant hommage à tous les agents de santé qui font correctement leur travail dans le respect et dans les règles de l’art de la médecine. La médecine est un art, c’est l’art de guérir le corps. Cependant, Il faut prendre soin de cette précieuse activité avant que les mauvais comportements comme ceux de cette sage-femme précipitent la décrépitude de la confiance que nous avons en elle.

L’art de soigner doit être estampiller de bonnes attitudes, de joie, d’amour mais surtout d’empathie. Le « yeurmandé » doit être privilégié.

La manière de communiquer avec le patient est déjà une forme de thérapie, car il faut prendre soin du corps mais également de la psychologie du patient. Je déplore vraiment certaines négligences dans certains centres de santé exercées par un certain personnel de santé. Vous remarquerez la nuance dans les propos car il faut séparer les bonnes des mauvaises graines. Toutefois, Il urge de faire l’éviction de ces mauvaises graines avant que d’autres nobles humains en soient encore victimes.

Cette phrase m’empêche de dormir : « je suis fatiguée pour l’amour de Dieu opérez moi ».

L’humanisme en question

Au regard des derniers cas de négligences sanitaires, nous constatons que les hôpitaux nous conduisent droit vers nos tombes. Quel paradoxe ! Le cas de Astou à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga n’est qu’un parmi tant d’autres, souvent occultés par les dirigeants sanitaires. Par conséquent, la question de la formation de notre personnel de santé s’impose. Comment la règle médicale peut-elle primer sur la vie humaine ? Une formation sans humanisme ne vaut rien, surtout pour un médecin dont le rôle est de garantir la santé de l’humain, et par ricochet d’améliorer notre espérance de vie. Formons donc des humains avant de former des médecins, car un humain ne sacrifierait la vie de son prochain pour rien au monde. L’humanisation est nécessaire pour tout agent de la santé.

Nos sincères condoléances à la famille éplorée.
STOP à ces comportements inhumains
Que justice soit faite.
Plus jamais ça !!!

Papa Diomaye NGOM et Cheikh WADE

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