Les quotidiens reçus, mercredi 4 janvier 2023, s’intéressent à la rencontre entre le Premier ministre Amadou Ba et la société civile sur le rapport de la Cour des comptes et la gestion du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sous Aminata Touré, candidate déclarée à la présidentielle de 2024.
Selon Le Soleil, « le Premier ministre Amadou Ba a convié, mardi, la société civile à une concertation suite à la publication du rapport de la Cour des comptes sur le fonds Force Covid-19 (1000 milliards de francs CFA). Le chef du gouvernement a posé les jalons d’un dialogue sincère et respectueux qui aboutira à une meilleure dépense des deniers publics ».
Le quotidien Bës Bi se fait écho des « assurances de Amadou Ba face à la société civile ». « La rencontre entre le Premier ministre Amadou Ba et les leaders de la société civile s’est terminée hier par l’engagement du gouvernement à donner des suites judiciaires au rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds du Covid. Il y a eu aussi quelques échanges entre Ismaila Madior Fall et Elimane Kane de l’ONG Legs ou encore la question de la libération de Pape Alé Niang posée sur la table par Alioune Tine et Cie », écrit le journal.
« À la recherche des coupables », affiche à la Une EnQuête.
« Hier au sortir de la rencontre à laquelle il avait convié la société civile pour discuter de la suite à donner au rapport de la cour des comptes, le chef du gouvernement a parlé de désinformation et de manipulation dans ce scandale qui secoue la République. Il a signifié qu’il n’y aura pas de manière exclusive des poursuites judiciaires et une répression tous azimuts. Amadou Ba a annoncé toutefois l’ouverture d’information judiciaire », rapporte le quotidien EnQuête.
Selon le quotidien L’Info, le Premier ministre Amadou Ba « (…) a sonné contre-attaque en initiant des rencontre avec les forces vives du pays dans le sens de voir comment chacun peut apporter sa contribution à + l’amélioration du système de gouvernance (…) ».
« Amadou Ba à la barre ! », s’exclame à la Une Sud Quotidien, notant qu’à défaut de se présenter devant l’Assemblée « pour s’expliquer sur l’affaire des Fonds Covid, comme souhaitée par les députés Guy Marius Sagna et Aminata Touré via une question d’actualité (…), le Premier ministre et son gouvernement ont fait face à la société civile. Histoire de partager sur la gestion des fonds en question, voire de recueillir des recommandations pour l’amélioration du système de gouvernance de l’État ».
« Com’en état d’urgence », titre L’Observateur au sujet de « cette séance d’explications » du gouvernement sur le rapport de la Cour des comptes. « Après la première sortie du gouvernement, le Premier ministre Amadou Ba administre une dose de rappel à la société civile », dit le journal.
Selon Le Témoin, « Amadou Ba tente de rassurer la société civile plutôt déçue ».
En politique, le même journal note qu’à moins de 14 mois de la présidentielle de 2024, a candidate déclarée Aminata Touré « décline, dans un entretien, ses ambitions, évoque l’actualité brûlante notamment à l’Assemblée nationale, et ouvre le feu sur le président de la République à propos du 3e mandat et du rapport de la Cour des comptes ».
L’As signale que l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, devenue députée non inscrite, « est persuadée que le président Macky Sall est dans une logique de briguer un troisième mandat en 2024 ».
Dans sa livraison du jour, le même journal relève que Aminata Touré a été « épinglée » par l’Inspection générale d’État (IGE) pour sa gestion à la présidence du Conseil économique, social et environnemental.
Selon L’As, « dans une lettre confidentielle adressée au chef de l’État (…), une mission de l’IGE dirigée par Papa Ousmane Guèye a fouillé la gestion de Aminata Touré (…) et y a décelé des dysfonctionnements au niveau des dépenses. Un montant de 2 136 548 818 F CFA décaissé a été orienté vers des destinations inconnues ».
« Chèques et mat pour Mimi », titre Le Quotidien, soulignant que « l’IGE épingle l’ancienne présidente sur plus de 2 milliards de francs CFA ».
« Des poux dans la tête de Mimi. C’est ce que le pouvoir semble détecter dans un audit vengeur du CESE par l’Inspection générale d’État qui date de juin 2021 », écrit WalfQuotidien.
La publication signale que « selon plusieurs sources, des joyeusetés sur près de deux milliards de francs CFA ont été détectées dans la gestion de l’ancienne présidente de l’institution, Mme Aminata Touré. Laquelle, contactée par WalfQuotidien, réfute totalement ces accusations et invite ses ex-camarades à continuer à chercher après sa déclaration de candidature pour la présidentielle de 2024 ».