Revue de presse Sénégal, les unes des quotidiens Dakar

Revue de presse : La politique en exergue dans les quotidiens

La politique, la sécurité routière, etc., sont les sujets en exergue dans les quotidiens de ce mardi 14 février 2023.

En politique, Le Témoin signale que dans une lettre adressée à la Société civile, Pastef, la formation de Ousmane Sonko, « dresse la liste rouge des +agressions+ du régime ».

« Dans un courrier adressé aux organisations de défense des droits de l’homme, le bureau national du Pastef dénonce les arrestations, les emprisonnements, les harcèlements, les intimidations, les meurtres de ses militants ainsi que les appels au meurtre contre Ousmane Sonko. Sans compter l’interdiction de manifestation et les attaques contre le parti », rapporte le journal.

Vox Populi parle d’une « si longue lettre de Pastef à la société civile ». Selon la publication, Birame Soulèye Diop et cie « dénoncent +l’acharnement du gouvernement cherchant vaille que vaille à empêcher Ousmane Sonko de se présenter à la présidentielle de 2024 ».

Dans une lettre aux organisations des droits humains « Pastef dénonce des +violences+ et +violations+ du régime (…) une +persécution+ et un +acharnement+ du régime contre son leader, Ousmane Sonko », souligne le quotidien Bës Bi.

 « Pastef n’entend pas se limiter à la bataille de terrain. Le parti de Ousmane Sonko compte également prendre à témoin les organisations de défense des droits humains dans sa croisade avec le Pouvoir. Dans un document de cinq pages, le Bureau politique (BP) de Pastef/Les Patriotes dénonce une +persécution permanente, accompagnée d’une campagne de diffamation et de diabolisation à relents régionalistes, d’une tentative soutenue d’intimidation et de harcèlement moral par les forces de l’ordre (…) », écrit le journal.

Selon Sud Quotidien, « Pastef +este+ devant la société civile » pour dénoncer « l’interdiction systématique de ses activités politiques et la vague d’arrestations de ses militants ». Et les organisations de défense des droits de l’homme sont « appelées en arbitres ».

Concernant Pastef, Libération signale qu’après sa manifestation interdite à Mbacké (centre), 65 personnes dont 4 élèves ont été déférées au parquet, lundi.

En politique toujours, EnQuête note « le dilemme des alliés » de Benno Bokk Yaakaar en perspective de la présidentielle de 2024.

« Face aux incertitudes qui planent sur une candidature de Macky Sall, les partis les plus représentatifs se posent des questions sur l’avenir de BBY. Le Parti socialiste engage le débat ; la LD s’interroge aussi. Le Secrétaire général de l’AFP, Moustapha Niass, réaffirme sa fidélité au président Macky Sall et à la coalition au pouvoir », écrit la publication.

Le quotidien Kritik craint « une menace d’instabilité socio-politique » et note que « le feu couve sous le mandat ». « La tension qui va crescendo n’est pas prêt de s’estomper avec les menaces graves qui pèsent sur la stabilité du pays. Au bras de fer entre opposition et pouvoir, s’est greffée une animosité entre hommes politiques qui n’écartent plus la confrontation pour la sauvegarde de leurs intérêts », rapporte le journal.

L’Observateur s’intéresse à la sécurité routière et parle de « coup de frein » sur les 23 mesures d’urgence prises par le gouvernement après l’accident de Sikilo.

« Un peu plus d’un mois après l’adoption de 23 mesures d’urgence suite au conseil interministériel sur la sécurité routière du 9 janvier, rien n’a changé. Les accidents de la circulation continuent avec leur lot de morts pendant que l’Etat est au point mort concernant l’application des mesures », déplore L’Obs.

Dans sa livraison du jour, Le Soleil met en exergue « les paroles non ambiguës » de l’écrivain Cheikh Hamidou Kane. Dans un entretien avec le journal, l’auteur de L’Aventure ambiguë déclare avoir « un grand espoir pour le pays, qui a beaucoup changé, car nous avons un leadership très engagé et soucieux du progrès économique dans l’ancrage démocratique et l’unité nationale ».

A l’occasion de la fête de Saint-Valentin célébrée ce mardi, le quotidien Bës Bi s’intéresse aux mariages entre « personnes invalides » et affiche à la Une : « Amour sans handicap ». « Au Sénégal, les personnes vivant avec un handicap sont victimes de stigmatisation et souffrent d’une condescendance de la part des valides. A l’occasion de la Saint-Valentin, Bés bi fait une incursion dans la vie amoureuse de ces âmes rejetées, forcées à épouser leurs semblables. Une injustice sociale ».

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