La Revue de presse Sénégal, les unes des quotidiens Dakar.

Revue de presse : L’interdiction du rassemblement de Yewwi Askan Wi et d’autres sujets à la Une

L’interdiction du rassemblement de la coalition de l’opposition Yewwi askan prévu ce vendredi après-midi et d’autres sujets se rapportant aux prix de l’énergie, aux violences faites aux enfants, etc., sont au menu des quotidiens de ce 6 janvier 2023.

Selon le quotidien EnQuête, « le Préfet dit non » à Yewwi askan wi qui projetait d’organiser un rassemblement à la Place de la Nation à Dakar contre « les dérives et excès du régime » et une candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024.

L’autorité administrative a motivé sa décision par les risques d’accidents, les travaux du Bus rapid transit (BRT) et les préparatifs de la fête du 4 avril.

Ce qui faire dire au journal Bës Bi que le « BRT freine Yewwi ».

« Yewwi recalée », dit Sud Quotidien, notant que le Préfet de Dakar « bloque la coalition de l’opposition dans les travaux du BRT ». Le Préfet « freine Yewwi askan wi », selon L’As.

Selon Le Témoin aussi bien « le rassemblement de Yewwi askan wi, le sit-in de FRAPP et de la presse devant l’Hôpital Principal de Dakar que la marche pacifique du PUR à Keur Massar…. ont été interdits par les Préfets. Sous les prétextes les plus loufoques ! ».

Avec l’interdiction du rassemblement de Yewwi, WalfQuotidien craint « un vendredi des saigneurs ».

« Les lacrymogènes risquent de tonner à la Place de la nation, dès ce premier vendredi de l’an 2023. Car les leaders de Yewwi Askan Wi et le préfet de Dakar ne regardent pas dans la même direction. Ousmane Sonko qui présageait mercredi dernier que les +autorités de la République peuvent rester jusqu’à la veille de l’événement pour procéder à son interdiction+ n’avait pas tout faux », écrit Walf.

À en croire, L’Observateur, Yewwi askan wi a donné « rendez-vous vendredi prochain à Grand-Yoff ».

Le même jour s’intéresse à la hausse des importations des produits alimentaires de base et affiche à la Une : « Leurre de la souveraineté alimentaire ».

L’Observateur rapporte qu’en marge de la Semaine du consommer local, « le directeur national de la BCEAO, Al Aminou Lô a révélé des chiffres relatifs aux importations des produits alimentaires de base qui mettent en doute toute la théorie du gouvernement autour de l’autosuffisance alimentaire ».

Le journal note aussi que « dans les marchés, les commerçants continuent de défier l’État ». « C’est le constat sur le terrain. Depuis l’entrée en vigueur, le 12 novembre, des nouvelles baisses des prix au Sénégal sur les produits de consommation courante, ils refusent de se plier devant les exigences du président Macky Sall visant à soulager les Sénégalais de la vie chère », ajoute le journal du groupe Futurs médias (GFM).

Le Quotidien de son côté se fait écho d’une étude sur la violence faite aux élèves avec ces chiffres : « 67 % des élèves victimes de violences physiques ; de 2017 à 2021, 55 mille élèves victimes de violences sexuelles ». Selon le journal, « le mal est plus profond dans les daaras (écoles coraniques) ».

Le Soleil met en lumière « le calvaire des accompagnants » des malades dans les hôpitaux.

« Dans les structures sanitaires de Dakar, les patients internés, quelles que soient leurs pathologies, sont entourés de leurs proches. La présence de ces derniers est essentielle dans leur parcours de soin. Dans cet univers anxiogène, être accompagnant n’est pas souvent facile à vivre. À leur angoisse et stress au quotidien, s’ajoute, parfois, la maltraitance verbale et psychologique qu’ils sont obligés d’endurer durant leur séjour », rapporte la publication.

Dans sa livraison du jour, le quotidien Bës Bi évoque une augmentation des prix du carburant et de l’électricité et affiche à la Une : « Hausse énergique ». « 100 francs de plus sur le prix du gasoil, 100 francs sur l’essence, c’est la hausse décidée par le gouvernement. Elle sera confirmée par la nouvelle grille tarifaire des prix dans le secteur qui sera publiée ce soir. Pour l’électricité, seule la tranche sociale sera épargnée », lit-on dans la publication.

Le quotidien EnQuête parle de « micmacs sur le plastique ». « Dans acteurs dénoncent le circuit nébuleux de cette manière prohibée qui continue d’inonder le marché. Ils ont de sérieux doutes sur la destination des saisies qui sont faites. L’Association nationale des acteurs du plastique réclame des solutions alternatives », écrit le journal.

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