Awa CH. S., ancienne étudiante de l’UGB et actuellement en France, découvre avec beaucoup de peine que son cher ancien en qui elle avait placé toute sa confiance, détournait sa bourse d’excellence d’un montant de 65000fr/mois pendant 2 ans tout en lui faisant croire que l’argent était bloqué au niveau de la Direction des bourses et qu’il fallait qu’elle s’y présente physiquement pour pouvoir le débloquer.
Les apparences sont souvent trompeuses
Le culte des bons rapports entre l’ancien et le bleu fait partie des plus vieilles traditions de l’UGB. L’ancien est toujours ce mentor adulé et respecté qui répond toujours présent lorsque le bleu est en difficulté. Cet ancien a profité de cet état de fait pour abuser de la confiance de Awa CH. S. et a perçu pendant une durée de 2 ans la bourse de cette dernière à qui il affirmait que la bourse était suspendue et qu’il fallait sa présence physique pour la débloquer.
Un crime n’étant jamais parfait…
Tout marchait comme sur des roulettes pour l’ancien qui avait abusé de la confiance de Awa CH. S. jusqu’à ce que cette dernière se connecte par hasard sur son compte Ecobank mobile qu’elle n’avait plus rouvert depuis belle lurette. À sa grande surprise, elle constata que sa bourse était payée et retirée pendant tout ce temps. Elle comprit alors que son ancien avait usé de ses informations personnelles qu’elle lui avait remises sans arrière-pensée pour effectuer son forfait. Elle a alors pris contact avec l’agence par laquelle transitait sa bourse qui a décidé de la bloquer. Le coupable trop gourmand a été hameçonné grâce à ce stratagème. Il a en effet appelé la structure pour réclamation, car la bourse de sa « sœur », comprenez qu’il parle d’Awa Ch. S., a été bloquée. Il convint alors d’un rendez-vous avec l’agence. Il a été alpagué dès qu’il y a mis les pieds. Le reste s’est soldé par un pernicieux procès qui n’a pas vraiment satisfait la victime.