Après une journée de négociations très tendue, marquée par la colère de dirigeants des Balkans occidentaux, à Bruxelles, jeudi 23 juin, une possible éclaircie est intervenue dès le lendemain. La pression des dirigeants de l’Union européenne sur le Parlement et les partis bulgares semble, en effet, avoir payé, et c’est bien de ces derniers que pouvait venir la solution susceptible d’apaiser l’irritation de l’Albanie, de la Serbie et de la Macédoine du Nord. Ces pays ont constaté avec amertume que le statut de candidats à l’élargissement était rapidement octroyé à l’Ukraine et à la Moldavie, jeudi, tandis que le processus d’adhésion les concernant restait enlisé. Pourtant, ils sont des prétendants officiels à l’entrée dans l’UE depuis de nombreuses années. C’est le Parlement de Sofia qui détenait la clé d’un possible déblocage. Il mettait jusqu’ici son veto à l’ouverture de négociations d’adhésion avec la Macédoine du Nord, bloquant par la même occasion le dossier de l’Albanie, lié à celui de sa voisine.
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