Les enseignants et directeurs d’école réclament des aides financières promises par le gouvernement pour aider le secteur privé de l’éducation et atténuer l’impact de l’épidémie de coronavirus. Une manifestation était organisée par le Syndicat des promoteurs de l’enseignement du secteur privé.
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L’enseignement privé a été sérieusement touché par la pandémie du coronavirus. Les cours n’ont repris que le 1er septembre, après six mois de suspension. Une période durant laquelle les enseignants n’ont pas été payés.
Boubacar Diop dirige l’école Mame Demba Diop. Il était parmi les premiers à venir manifester pour demander une subvention de l’État pour l’école privée : « Depuis mars jusqu’à présent, nous avons cinq à six mois sans salaire. Nos loyers ne sont pas payés et nous n’avons aucune subvention de l’État. On voudrait désormais que l’école mauritanienne soit subventionnée, comme toutes les écoles qui sont dans les environs. »
Fonds spécial
Et Boubacar Diop de citer les situations au Maroc, au Sénégal et au Mali. Les manifestants réclament également le versement du fonds spécial, alloué par l’État au secteur privé dans le cadre de la pandémie, explique Med Keita, membre du Syndicat des promoteurs de l’enseignement du secteur privé : « Il est prévu la distribution d’1,5 milliard [d’ouguiyas] pour les écoles privées. Á ce jour, nous n’avons pas obtenu cet argent. »
Le ministère de l’Éducation nationale a promis une aide spéciale à environ 500 écoles privés, aide qui sera échelonnée sur les trois prochaines années. Or le syndicat demande que cette aide soit versée immédiatement.