Au Sénégal, le citoyen est toujours insulté et son intelligence piétinée voire manquée de respect. Comment en est-on arrivé à rembourser la dette de l’AIBD qui pourtant avait une échéance jusqu’en 2029 ?
Doudou KA en fait une fête, communique pour démontrer sa prouesse sans jamais nous dire comment en est-il arrivé. Est-ce que ce sont les bénéfices, donc une très bonne santé financière qui ont permis d’éponger la dette ? C’est ce qu’il insinue, c’est ce qu’il semble nous dire ! C’est archi faux !
La presse aurait dû creuser, elle doit approfondir, c’est sa mission !
Soyons clairs ! Il ne s’agit d’aucune prouesse managériale. En effet, n’importe quel directeur à ce poste à ce moment de l’année aurait fourni exactement le même résultat. Je m’explique.
Pour rembourser la dette l’Etat du Sénégal a créé UNE TAXE AÉROPORTUAIRE PERÇUE SUR LES BILLETS DE TOUT PASSAGER VOYAGEANT À PARTIR DU SÉNÉGAL (Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires ou “RDIA”) depuis 2005.
Cette taxe ne peut ni être détournée de ses objectifs, ni gardée, ni empruntée, elle est automatiquement versée pour éponger la dette car les ressources tirées de la Taxe RDIA sont versées directement au niveau d’un compte séquestre d’une banque basée à Genève pour le remboursement de la dette contractée auprès des banques.
Donc c’est le nombre de personnes c’est-à-dire NOUS qui avons voyagé dans les aéroports du Sénégal qui avons payé intégralement cette dette grâce à nos mouvements du Sénégal vers…
Au lieu de s’adresser aux Sénégalais, à ses clients pour les remercier de la confiance et les informer que la taxe devrait être SUPPRIMÉE désormais et ainsi réduire le prix des billets, Doudou Ka en fait tout un tintamarre médiatique sans jamais dire la vérité.
NB : Cette taxe est perçue sur les billets d’avion au départ sur un taux actualisé de
54 € vers l’international en classe eco
68 € en classe affaire destination Afrique
81€ en classe affaire destination hors Afrique
2€ à destination d’un aéroport du Sénégal et de la Gambie
Sadikh Top
