On vous défie avec la plus grande solennité et élégance, cher Ousmane SONKO leader du parti PASTEF. A vrai dire, de 1960 à 2022, le Sénégal État de droit, un Peuple, un But, une Foi, une République démocratique n’a jamais eu un problème de système politique. Il serait bon de rappeler que dans un certain sens, Messieurs les Présidents Léopold Sédar SENGHOR et Abdou DIOUF seraient des partisans du système politique socialiste russe alors que Abdoulaye WADE et Macky SALL imiteraient le système politique libéral américain, deux systèmes politiques nés après la seconde guerre mondiale : guerre froide. Toutefois, le Sénégal a un problème de gouvernance, de gestion, comme tous les États du monde à savoir les USA, le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite, le Canada, l’Allemagne, la France, la Russie, la Chine.
L’expression « système politique » pourrait être appréhendée comme un mode d’organisation d’un Etat démocratique moderne visant la plus grande liberté individuelle possible avec l’existence de droits positifs, comprenant le régime politique, la structure économique, l’organisation sociale… Le système politique socialiste russe, jadis théorisé par l’URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques pourrait être une tendance politique, aspirant à un monde meilleur, basé sur une organisation sociale harmonieuse et la lutte contre les disparités sociales. Dès lors, cette doctrine préconise une socialisation économique condamnant ainsi la propriété privée des moyens de production. D’une part, le système politique libéral américain a porté ses fruits et les États-Unis d’Amérique en sont un exemple irréfutable. D’autre part, le système politique socialiste russe est avantageux pour des pays comme la Russie. Seulement, il faut préciser que le système politique hybride (mixte) appliqué par Deng Xiaoping, après Mao a ouvert les portes de la puissance à la Chine. En fait, il a rénové les organes étatiques chinois en se basant sur le système politique mixte (hybride) et depuis 1990, la Chine connaît une croissance économique reconnue mondialement.
Il convient de faire remarquer que le système politique est alors différent de la gouvernance étant une structure supranationale d’encadrement, d’orientation, de réglementation ; une manière de concevoir et d’exercer l’organisation d’un Etat. Cependant, tous les États du monde ont, sans exception, des problèmes de gouvernance aux plans sécuritaire, diplomatique, culturel, scientifique, technique, politique et économique. Ceci dit : Dieu seul détient le pouvoir absolu d’exercer son autorité comme bon lui semble. Ainsi, si système politique = Science, gouvernance = Technique.
Monsieur Ousmane SONKO, quel est le système politique que vous proposez pour remplacer le système politique libéral américain, le système politique socialiste russe et le système politique mixte (hybride) ? En réalité, depuis 1960, le Sénégal n’a jamais eu un problème de système politique. D’ailleurs, les systèmes politiques appliqués au Sénégal, malgré leurs insuffisances, ont participé à la formation de bon nombre de grands Hommes respectés internationalement. A cela s’ajoute la paix sociale qui caractérise notre cher pays. Le Sénégal a de bonnes institutions, même si ses incarnants ont toujours montré des failles à améliorer avec beaucoup d’intérêt.
A vrai dire, le supposé projet Ousmane SONKO = projet copier-coller : je défie tous les militants et sympathisants de PASTEF. Einstein (A = x + y + z) Cosmopolite × Démocrate × Internationaliste respectait énormément les leaders politiques de son peuple, mais il s’était objectivement opposé à la création d’un Etat d’Israël qui n’aurait strictement rien appris au cours de ses 2000 ans de souffrance. Des supposés « analystes politiques » qui diraient que Monsieur Ousmane SONKO a apporté un « discours politique nouveau » ou « nouveau discours politique » se seraient froidement, gravement et dangereusement trompés. En effet, Messieurs Mamadou DIA, Cheikh Anta DIOP, Léopold Sédar SENGHOR, Abdoulaye WADE et autres ont quasiment dit l’essentiel concernant la politique du Sénégal. Le supposé projet de Monsieur Ousmane SONKO est tout bonnement : imitation, « plagiat ». Dieu sait qu’on aime, estime, adore, apprécie, admire, applaudit et respecte profondément Tante Aminata TOURE, Messieurs Mamadou Lamine DIALLO, Thierno Alassane SALL, Guy Marius SAGNA, Khalifa SALL, Ousmane SONKO, Bougane GUEYE DANY, Macky SALL, Pape DIOP et autres ; mais on peut ne pas partager certaines de leurs idées subjectives et c’est ça le charme, l’oxygène, l’élégance de la démocratie moderne. Einstein (E = mc²) n’était pas d’accord avec des intellectuels allemands qui signaient un Manifeste pour légitimer l’idée d’aller en guerre.
Monsieur Ousmane SONKO, quelle est votre position sur : cumul de fonctions, transhumance, 3éme mandat ?
Par ailleurs, pourquoi on vous appelle « Président » ; vous êtes le Président de quelle République, Monsieur Ousmane SONKO ?
Vu la Constitution garantissant le droit à l’information, Monsieur Ousmane SONKO, c’est vous l’auteur de ces propos : »rien n’empêcherait le Président Macky SALL si il parvenait à décrocher ce second mandat de pouvoir briguer un troisième mandat en 2024, en considérant que l’article 27 n’était pas applicable à son premier mandat puisqu’il ne pouvait pas rétroagir; régime voyou; l’un des principes fondamentaux chez nous, c’est jamais de coalition; si on devait revenir à nous allier avec ceux qui sont à la base de notre engagement politique, nous serions pires qu’eux; on a un problème systémique extrêmement profond, fusiller des présidents sénégalais » ? Albert Einstein la forte tête, le brillant cerveau se demandait : « que connaît un poisson de l’eau dans laquelle il nage » ? Espérons que l’admirable Ousmane SONKO va apporter des éléments de réponse.
Monsieur Ousmane SONKO, vous êtes libre de saisir la CPI Cour Pénale Internationale.
Honoré Ousmane SONKO, vu la Constitution, on vous invite solennellement à des débats démocratiques télévisés pour discuter sur des sujets brûlants : « dossier maître Moussa DIOP et Barthélémy DIAZ, 3ème mandat, anti-systéme, jamais de coalition, fusiller des présidents, cumul de fonctions, transhumance ». Einstein le libre penseur était adulé par le libre échange des idées.
Adorable Ousmane SONKO, admettons que « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ».
Monsieur Ousmane SONKO, n’est-ce pas le supposé slogan « FRAPP France Dégage » est illégal, illégitime, immoral, arrogant, insensé, vu l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme proclamant : « toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat » et l’article 14 de la Constitution du Sénégal selon lequel : « tous les citoyens de la République ont le droit de se déplacer et de s’établir librement aussi bien sur toute l’étendue du territoire national qu’à l’étranger; ces libertés s’exercent dans les conditions prévues par la loi » ? En fait, des sénégalaises et sénégalais ont épousé des français et françaises. Sur ce, il serait antidémocratique, par exemple, d’entendre des français dire : Sénégal Dégage ! Les leaders politiques sénégalais avertis ont œuvré vaillamment pour que le Sénégal puisse nouer des relations rationnelles (gagnant-gagnant) avec tous les Etats du monde devenu un village planétaire. « Nous étions loin des anti-français. Nous étions des amis de la France. Mais nous refusions d’être des larbins, des instruments, des valets de la France. Nous voulions des relations privilégiées avec la France… », disait Président Mamadou DIA. Paix à son âme !
Monsieur Ousmane SONKO, n’essayons jamais de remettre en cause la volonté de « Dieu subtil, mais pas malveillant et créateur de l’univers », pour reprendre la parole d’Einstein qui était profondément religieux. Grâce à son ingéniosité, Einstein n’a jamais cessé de travailler pour prouver et faciliter la compréhension de l’existence de Dieu : « force qui dirige, contrôle et empêche la planète de voler en éclat; je crois en une vie après la vie, tout simplement parce que l’énergie ne peut pas mourir; elle circule, se transforme et ne s’arrête jamais ». Tout citoyen sénégalais a intérêt à respecter scrupuleusement les voies démocratiques permettant d’avoir accès à l’exercice du pouvoir comme le prévoit le préambule de la Constitution. Dieu Maître de l’autorité absolue donne, arrache le pouvoir et la puissance à qui il veut.
Que Dieu bénisse davantage le Sénégal, notre véritable grande patrie !
Hadji Mayel SECK,
Petit-fils de Mame Khady LO RTA,
talibé et disciple d’Albert Einstein,
77 443 67 05.
